Il était une fois …

De la commune rurale
à la ville verte

L’histoire de Vaux-le-Pénil est fort riche, comme l’illustrent les transformations successives subies par le château, édifié pour la première fois au Moyen Âge. La Révolution et la Grande Guerre ont également laissé leurs traces dans notre commune. À l’origine bourgade agricole, dont l’activité est basée sur la polyculture (maraîchers, jardiniers, vignerons…), Vaux-le-Pénil s’urbanise dès la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Le mouvement s’accélère dans les années 70, au rythme du développement démographique de l’Île-de-France. L’agriculture disparaît. Mais loin de devenir une cité dortoir, la commune a su se moderniser en restant attachée à ses traditions rurales, et offre à ses habitants une qualité de vie remarquable.

Armoiries

En 1968, le Conseil Municipal a adopté pour armoiries le blason de Pierre de Pény. Celui-ci date de 1274. Les sires de Pény étaient chevaliers bannerets des rois de France : ils combattaient pour eux pendant les guerres. Leurs armoiries servaient de signe de ralliement à l’ensemble des chevaliers de leur domaine.

Quelques célébrités locales

( qui ont donné leur nom à des bâtiments ou des rues )

BEUVE et GANTIER (Groupe scolaire)

Résistants pendant la Seconde Guerre Mondiale, les Pénivauxois Roger Beuve et Lucien Gantier furent déportés en Allemagne puis décapités à Breslau (Pologne) le 11 août 1944.

Raymond HERVILLARD (Rue)

Maire de 1943 à 1971. C’est sous son mandat que la bourgade rurale se transforme en ville : création de la Zone Industrielle, construction de deux groupes scolaires, d’une école maternelle, du collège…

Gaston DUMONT (Groupe scolaire)

Directeur d’école de 1951 à 1971, fondateur du collège, Gaston Dumont (1912-1977) fut aussi le premier animateur de la bibliothèque municipale. Conseiller municipal de 1965 à 1971, il devint Premier maire adjoint de 1971 à 1977.

Jean-Robert ROUCHON (École maternelle)

Enseignant particulièrement dévoué à l’école laïque, Jean-Robert Rouchon trouva la mort en 1962 dans un accident de la circulation à proximité de l’école qui porte aujourd’hui son nom.

GERMAIN GEISSLER (GYMNASE)

Ancien propriétaire et animateur des bains de la promenade de Vaux, il n’a pas hésité à risquer sa vie pour sauver ses contemporains de la noyade, au point d’avoir à son actif une trentaine de sauvetages.

MADY DAYAN (MINI CRÈCHE)

Conseillère municipale en 1983, maire adjointe chargée de la petite enfance et du scolaire en 1989, Mady Dayan (décédée en 1994) a contribué à créer le centre de loisirs Françoise Dolto et la mini crèche, et à développer la Maison de l’Enfant qui est devenue comme elle le souhaitait un lieu d’apprentissage par l’éveil et la découverte.

CHARLES-JEAN BRILLARD (RUE)

L’un des cinq officiers municipaux élus avec Germain Siraudin en 1790, lorsque la paroisse a cédé la place à la commune.

MOISSY (RUE DU BOIS)

L’une des plus anciennes familles de Vaux-le-Pénil, mentionnée officiellement depuis la fin du XVème siècle.

AMBROISE PRÔ (RUE)

Maire de 1908 à 1943, démis de ses fonctions par le gouvernement de Vichy en raison de son appartenance à la franc-maçonnerie.

ALBERT ROGIEZ (RUE)

Agent de renseignement auprès des Britanniques pendant la Seconde Guerre Mondiale, arrêté par les Allemands, il fut déporté à Buchenwald d’où il est revenu vivant.

SAINT JUST (RUE)

Emmanuel Fréteau de Saint Just fut le dernier seigneur de Vaux-le-Pénil. En 1789, il aida ses sujets à rédiger leurs cahiers de doléances avant d’être élu président de l’Assemblé Constituante.

GERMAIN SIRAUDIN (RUE)

Le 10 février 1790 eut lieu, dans la chapelle Sainte Gemme, l’élection de la première municipalité de Vaux-le-Pénil. Germain Siraudin, marchand à Melun, fut élu maire par les « citoyens actifs », c’est-à-dire les hommes âgés d’au moins 25 ans et payant une contribution égale ou supérieure à 3 journées de travail.

Monuments remarquables

L’église Saint-Pierre Saint-Paul

Situé sur la Côte Sainte Gemme, cet édifice religieux de confession catholique est cité en 1080 par l’archevêque de Sens, Richard, qui en confirme la collation à l’abbaye Saint-Pères de Melun. Des vestiges d’arcatures en plein cintre apparaissent en quelques endroits de l’édifice. L’église aurait d’abord été édifiée pour servir de chapelle au château. Pour en savoir plus sur l’histoire de la Ville, n’hésitez pas à consulter les ouvrages de Bernard Caron, À la découverte de Vaux-le-Pénil et Le Fief de Pény, disponibles à la bibliothèque de l’Arcature.

LE CHÂTEAU DE VAUX-LE-PÉNIL

Inscrit à l’inventaire des monuments historiques, le château de Vaux-le-Pénil est construit en 1766 par Michel Louis Fréteau de Saint Just. Il conserve aujourd’hui une précieuse collection d’autographes et documents historiques se rapportant aux évènements qui s’y sont déroulés depuis un millénaire.

Rues et lieux-dits

Pourquoi s’appellent-ils ainsi ?

PLACE DU 14 JUILLET

En 1878, le Conseil Municipal donna le nom de la Fête nationale à l’intersection des rues du Moustier et de la Baste. Dans le prolongement de la place, vers la côte Sainte-Gemme se trouve aujourd’hui le lycée Simone Signoret.

RUE DE LA BASTE

En vieux français, une « baste » désignait une demeure de modeste importance. Le nom de cette rue évoque un ancien fief féodal qui comprenait environ un hectare de vignes entourant une petite maison.

RUE BOUTON-GAILLARD

Il s’agit de la déformation de « bout au Gaillard », du nom de la famille ayant construit la première maison sur cette partie de l’ancienne rue du Village.

RUE DU GRAND-PRESSOIR

La vigne était autrefois l’une des ressources essentielles de notre commune. Avant la Révolution, le Grand-Pressoir était le pressoir banal où les sujets du seigneur de Pény étaient tenus de faire presser leurs raisins.

RUE DES CAROUGES

Ce nom proviendrait du latin « quadrivium », qui signifiait carrefour. Il s’agit de celui qu’empruntaient les charriots, sous l’Ancien Régime, pour se rendre au pressoir et au four du seigneur.

RUE DES RECHÈVRES

Au XVIIème siècle, les « roschoeuvres » désignaient les blocs de grès que rencontraient le soc des charrues et la bêche du jardinier.

RUE DES BORDES

Le mot « borde » désignait au Moyen Âge l’extrémité d’un village ou d’une contrée défrichée pour la culture.

RUE DE LA PLANCHE

Quand le ru (petit ruisseau) de la Noue coulait à ciel ouvert dans une vallée inhabitée, la « Planche » était l’un des ponts rudimentaires permettant l’accès aux terrains situés sur la rive gauche.

PONT DES BAZAS

Au XVIIème siècle, on appelait « bazas » un agglomérat de sables et de grès semblables à ceux que l’on trouve en Gironde.

FERME DES EGREFFINS

Cette appellation serait née de deux racines désignant « les confins de terres à blé ». La municipalité a fait l’acquisition de cette ancienne ferme pour la transformer en centre culturel communal, qui a ouvert ses portes en 1995 sous le nom de Ferme des Jeux.