Patrimoine
Les lieux remarquables de la Ville
La Ville de Vaux-le-Pénil dispose d’un beau patrimoine
Le Château
L’existence du Château de Peny est attestée depuis 1138 avec la construction d’un château féodal qui fut transformé au cours des siècles. Les Fréteau en seront propriétaires durant 164 ans. Le château était formé par un parallélogramme sans toiture apparente, avec une avancée en arrondie côté Seine. L’ensemble du parc, planté d’arbres d’essence rares, fut dessiné à l’anglaise.
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En 1892, un nouveau propriétaire, entreprit de gigantesques travaux d’agrandissement et d’aménagement de la propriété. Cependant, la grille d’entrée du château date de la seconde moitié du XVIIIe siècle, la vue se trouve dégagée par les hautes grilles en fer forgé placées dans l’axe de la façade de l’édifice.
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En 1914, le château fut le quartier général temporaire. Le 5 septembre, le général Joffre eut une entrevue avec le maréchal anglais Sir John French, et décidèrent d’une action rapide contre l’Allemagne menaçante, ce fut le début d’une longue et grande guerre.
En 1939, le château fut réquisitionné par l’armée allemande et d’inévitables détériorations furent commises.
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En 1974, Jean Argilet fit l’acquisition du château et de son parc, il entreprit de grands travaux et fit dégager les souterrains.
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En 1977, le château fut ouvert au public pour la première fois avec plusieurs expositions de Salvador Dalí et de Giorgio De Chirico.
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Le château et le parc sont inscrits à l’inventaire des monuments historiques depuis 1946.
L’église Saint-Pierre Saint-Paul
Vers 1130, un premier édifice à une seule nef est bâti sous le double vocable de Saint-Pierre et Saint-Paul sur l’emplacement d’un temple romain dédié à Jupiter Pennimus. De type Romane, cette église, avec son cloché carré et son toit à huit pignons coiffé de tuiles est de type briard.
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Une partie fut rajoutée en 1524 en même temps qu’était refaite la totalité des voûtes. On pénètre dans l’église par une très vieille porte datant du début du XVIIe siècle date de la transformation de l’église.
Dans la nef adossée au cloché, une statue de Saint Sébastien, découverte en 1845 dans le caveau de la sépulture des De Rostaing, elle y fut déposée avant la Terreur pendant la Révolution.
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Patron des Archers et des Arbalétriers, des Fantassins et des Policiers mais aussi troisième patron de Rome avec Saint Pierre et Saint Paul. Saint-Sébastien est aussi invoqué pour lutter contre la peste, la guérison des enfants malades et les épidémies en général.
La Mairie
Vous venez d’arriver à la Mairie par la rue des Bordes. Savez-vous que vers 1820, chaque nuit, un revenant se promenait dans les rues de Vaux-le-Pénil, principalement dans la rue des Bordes, chargé de chaînes et recouvert d’un drap ?
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Un soir, fatigué d’entendre et de voir ce fantôme, un joyeux luron, soldat en permission, se résolut à connaître celui qui jetait l’effroi dans le village. Il se munit d’une fourche et attendit le passage du revenant.
Au moment où celui-ci arriva près de lui, il bondit sur le milieu de la chaussée et appuya sa fourche sur l’estomac du revenant. Celui-ci s’empressa d’implorer la pitié du soldat en lui demandant de ne point lui faire de mal car il était de la famille du Maire !
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Depuis ce jour-là, les chaînes et les draps ont été remisés et on n’a plus entendu parler du revenant…
L’école Beuve et Gantier
Lucien Gantier serait né en 1924, Roger Beuve en 1914. Ces deux garçons ne se connaissaient pas, mais leur destin fut le même.
Ils se sont rencontrés lorsqu’ils ont été arrêtés en avril 1942 par la police française – par dénonciation pour avoir distribué des tracts contre les Nazis – et incarcérés à la maison d’arrêt de Melun. Déportés par la Gestapo en Allemagne, internés à Breslau, ils ont été décapités par les nazis le 11 août 1944 ainsi qu’une douzaine de leurs camarades.
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En souvenir de cet événement historique, le groupe scolaire créé en 1937 porte maintenant le nom de Beuve et Gantier.
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Le portique d’entraînement des pompiers (à gauche sur la photo) a été démonté et l’espace est devenu un jardin public agrémenté de jeux pour enfants.
La Ferme Jeux
Les anciens de Vaux-le-Pénil se souviennent encore de l’époque où ils allaient chercher le lait frais et le fromage blanc chez M. et Mme Colin, à la Ferme des Égrefins. Maintenant, cet endroit repris par la commune, est devenu le Centre Culturel de la Ferme des Jeux avec son Cinéma, son Petit Théâtre Ginette Kolinka qui diffuse des spectacles de danse, de musique et de théâtre ainsi que des animations tout au long de l’année.
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Savez- vous d’où vient le nom de la Ferme des Jeux ?
Le 28 avril 1448, le roi Charles VII ordonna la création de compagnies d’archers dans toutes les garnisons du royaume pour la défense du territoire contre les invasions étrangères. La paroisse de Vaux-le-Pénil eut sa compagnie d’archers dès le début XVIème siècle. Elle se rassemblait dans un champ situé à l’extrémité du chemin des Bordes, non loin des Égrefins. Les exercices avaient lieu le dimanche entre les offices religieux. Les populations rurales prirent goût au maniement de l’arc et se plurent à faire valoir leur adresse, et peut être aussi, étaient-elles fières de porter les armes à l’instar de la noblesse.
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Ces “jeux du dimanche“ ont laissé une trace puisque dès 1524, on retrouve dans les actes notariés le nom de la ruelle des Jeux, ou encore le carrefour des Jeux.
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Nos archers avaient comme saint patron Saint Sébastien, dont la statue datée de 1620, est conservée dans l’église paroissiale que vous verrez si vous continuez la visite.
Le Pont de Vaux-le-Pénil
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La Place Duvauchelle
Devant vous se trouve la rue des Carouges (ce nom viendrait du latin « Quadrivium » qui signifie « Carrefour ») qu’empruntaient les charriots pour se rendre au pressoir et au four du seigneur.
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Le bâtiment sur la Place était l’école des filles, elle fut détruite pour être remplacée en 1974 par le bureau de poste.
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Anciennement place des Ormessons (la boulangerie est toujours au même endroit), celle-ci s’appelle maintenant la place Duvauchelle, du nom de l’aviateur pénivauxois qui participa à la guerre de 39-45, rallia les forces de la France libre et fut tué en 1941 au cours d’un combat aérien. Une plaque commémorative a été inaugurée en juin 2025.
Le Sentier des vignes
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Le Sentier des meuniers
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Les Bords de seine
En 1904, le Conseil municipal décida l’achat et l’installation d’un bateau-lavoir en bas de la côte, formule qui fit son apparition en Seine-et-Marne au début du XIXe siècle. Mais les bateaux-lavoirs, construits en bois et installés sur pilotis, étaient très fragiles. Si celui de Vaux-le-Pénil semble avoir résisté à la crue de 1910, il coule en octobre 1927. La princesse de Faucigny-Lucinge, propriétaire du château, offrit une participation aux frais de réparations qui furent énormes. Cette survie sera de courte durée : en décembre 1935, ce fut la fin du bateau lavoir.
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En l’absence de salle de bain et d’eau courante, d’autres équipements prirent place au bord du fleuve.
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Les bains de Seine apparurent en 1852 sous forme de bateaux de bains chauds dont le fonctionnement revenait très cher à son propriétaire. Cette installation fut complétée en 1899 par un bateau de bains froids. De 1926 à 1943, un certain M. Estève devient le nouveau maître des bains. Il ajouta vingt-quatre cabines de bains froids et créa une école de natation. Germain Gessler prit la suite de M. Estève et continua l’aménagement des bains. La fréquentation des “bains Gessler“ cessera en 1956, faute d’argent pour leur entretien mais également et en raison de l’arrivée de l’eau courante dans les foyers.
Le Lavoir
Pas de tuyau, pas de robinet, pas de machine à laver. Les ménagères eurent bien du mérite à assurer la propreté du linge et des vêtements de leurs familles. La lessive à la main n’était pas une sinécure, en particulier l’été, quand les nappes souterraines s’appauvrissaient, et que l’eau se faisait plus rare dans les puits. Ainsi, aller au lavoir faisait partie du quotidien.
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Nombreuses étaient celles qui effectuaient le rinçage du linge, qui demande beaucoup d’eau, dans les lavoirs communaux en compagnie des laveuses professionnelles. L’entretien de ces lavoirs était obligatoire et coûteux.
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Au XIXe siècle, on en dénombrait 4 : les lavoirs du Rû de Vaux, des Aulnoyes, de la Planche et de la côte Sainte-Gemme. Ce dernier sera fermé à clé en 1904 afin d’éviter que des ordures ménagères y soient déposées. En 1927, il sera doté de cabinets d’aisances à l’usage des laveuses.
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À la différence du lavoir de la Flotte qui dépend de la Noue et du niveau des pluies, celui de Sainte-Gemme est alimenté, principalement par une source. Quand celle-ci était à sec, les ménagères du quartier étaient obligées d’aller à la Seine, dans un endroit aménagé, et moyennant rétribution : le bateau-lavoir.
Les vieux murs
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